Marie,
Pendant que les autres femmes essayaient de se libérer de leurs corsets, tu faisais virevolter des tubes à essais.
Arrivée de Pologne dans le but de te faire une place dans le monde si masculin des sciences, c’est ton mari, Pierre, qui a su t’en faire une.
Un siècle est passé, et tu restes la seule femme à avoir reçu deux prix Nobel.
Comme tu aimais le dire : « dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre ».